1bec2ailes

**paralcesse** · Jeu Jan 08, 2009 11:56 pm

EN RECONSTRUCTION LE 28 JUIN 2016

SITTACE PRIMOLI

Paradisier grand-émeraude

**LIMATOM** · Ven Jan 09, 2009 10:33 am

Belle archive paralcesse.
Je voudrai savoir quel hébergeur vous prenez pour rentrer ces images dans l'ordi? Moi jusqu'à maintenant je me servais de imageshack, mais depuis quelques jours il est très lent ,ou même ne passe pas du tout?
A+ Fararo

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Actu-Journaliste

**paralcesse** · Ven Jan 09, 2009 11:09 am

Bonjour,

Je suis chez PHOTOMANIAK. J'en suis satisfait. Il faut, par contre, ne pas laisser pendant plus d'un mois votre hébergeur inactif, sinon, il y a perte des documents. Cet hébergeur absorbe de gros documents, et assez rapidement.
Il arrvive parfois qu'il peine un peu pour certaines pièces, en ce cas, je réitère la saisie et le document sort vite.
J'ai connu un peu votre hébergeur, je ne pense pas qu'il vaille le précité.

**paralcesse** · Ven Jan 09, 2009 11:24 am

A SUPPRIMER.

**LIMATOM** · Dim Jan 11, 2009 10:56 am

Hier j'ai vu dans E-Bay, on vend un exemplaire du PETIT JOURNAL, sur le charmeur d'oiseaux aux Tuileries à Paris , exemplaire de 1911
à3€30 !!!!!Avus aux amateurs!!!
A+ Fararo

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Actu-Journaliste

**LIMATOM** · Dim Jan 11, 2009 10:58 am

C'est pas avus, c'est avis.
Fararo

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Actu-Journaliste

**LIMATOM** · Dim Jan 11, 2009 4:20 pm

Encore un texte sur les MOINEAUX DE PARIS:

“Les oiseaux de Paris me réveillent la nuit par leurs chants et leurs cris, ils font bien plus de bruit, qu’les autos…” - chantait l’inoubliable Charles Trenet en 1938. Aujourd’hui, dans cette ville de plus en plus verte, entend-on encore le chant des oiseaux ? Et qui sont ces volatiles qui remplissent Paris chaque matin de ce lointain ruissellement divin des chants du paradis? Pour y répondre, nous avons interrogé Frédéric Malher, vice-président de CORIF (Centre Ornithologique d’Ile-de-France), ornithologue enseignant dans un collège de Seine Saint-Denis. Entretien avec ce spécialiste des oiseaux de la capitale.

Quelles sont les espèces d’oiseaux les plus répandues dans Paris ?

‘Merle, moineau et pigeon domestique sont des espèces les plus répandues… Oiseau-symbole de Paris..? Historiquement c’est le moineau, le “Piaf des rues parisiennes”. Mais pour nous les ornithologues, c’est le faucon-crecerelle…‘ [Click to listen] ois_espsymbole2paris_2.mp3

Frédéric Malher, ornithologue (photo de Olga Kouznetsova)

Combien d’espèces d’oiseaux y a-t-il dans Paris?

‘On peut y retrouver presque 150, et actuellement il y a quelques 50-60 espèces d’oiseaux qui nichent dans Paris. Curieusement, il y a de plus en plus d’espèces dans la capitale. Par exemple, il y en a deux fois plus maintenant, qu’il y avait un siècle avant… La vie en ville leur plait bien..‘ [Click to listen] son-oiseau-especes.mp3

Quels problèmes ont aujourd’hui des oiseaux parisiens?

‘Le problème majeure, c’est que les gens nourrissent trop des oiseaux, ils mettent la quantité déséquilibrée de la nourriture… De plus, des oiseaux ont besoin des espaces sauvages pour nicher. Si on veut tout aménager, ça va être gênant pour les oiseaux, ça va pas favoriser la biodiversité…’ [Click to listen] son-oiseaux-problemes.mp3

Où vaut-il mieux aller pour pour pouvoir entendre le chant des oiseaux à Paris?

‘Le plus bel endroit, à mon avis, c’est le parc Buttes Chaumont. Mais aussi autres espaces verts urbains, comme parc Montsouris, Jardin de Luxembourg, Jardin des Plantes, Parc Georges Brassens, et le cimetière du Père-Lachaise. Les cimetières sont des meilleurs endroits pour les oiseaux…‘ [Click to listen] son-oiseaux-endroits.mp3

Quel chant d’oiseau est le plus agréable à écouter, à votre avis?

‘Merle, rouge-gorge, fauvette noire et la grive musicienne sont des meilleurs chanteurs qu’on peut retrouver dans Paris…‘

Pour dire qu'il n'y a pas que des moineaux à Paris

A+ Fararo

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Actu-Journaliste

**paralcesse** · Sam Aoû 02, 2014 1:00 pm

A propos de M. Bour, charmeur d'oiseaux, prédécesseur du père Pol au jardin des Tuileries.

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Article du quotidien Le Petit Parisien (30-01-1885).
(source : gallica.bnf.fr)

LES « CHARMEURS »

Je ne sais si les moineaux du jardin des Tuileries sont tristes depuis deux jours mais s'ils ont, comme d'habitude, piaillé à plein gosier, s'ils ont — Gavroches de l'air — joyeusement vagabondé du sol aux branches, et s'ils sont allés, avec leur effronterie accoutumée, hocher la queue et battre de l’aile sur la tête de marbre des statues, s'essuyer le bec à leur nez, tant pis pour eux !… Ce ne sont que d'oublieux et égoïstes « pierrots », et ils se sont conduits comme de simples humains.

C'est que M. Bour est mort… Celui qui les aimait tant, qui ne pouvait se passer d'eux, qui, tous les jours, venait s'asseoir sur un banc autour duquel il les réunissait dans la douce fraternité de la mie de pain.
Il est mort, le charmeur d'oiseaux, le pauvre monomane qui, tant d'années, a vécu de sa mission de père nourricier ; mort d'une fluxion de poitrine, contractée peut-être en allant retrouver ses petits compagnons par une de ces matinées glaciales où le brouillard prend à la gorge, ou la bise bleuit la peau. Et la voila maintenant vide, la place autour de laquelle les gamins, les yeux fixes et la bouche ouverte, regardaient avec admiration, au milieu d'un cercle de plumes tourbillonnantes, ce brave homme de vieillard qui, d'un geste de semeur, jetait à son peuple ailé les miettes du repas quotidien !
il arrivait, et aussitôt moineaux et moinettes, pierrettes et pierrots se précipitaient vers lui. Il en avait sur les genoux, sur les épaules et sur les bras. Quelques-uns lui sautaient sur la tête sans façon; d'autres, d'un coup de bec, enlevaient les miettes qu'il tenait entre ses lèvres, les plus goulus, ceux-là, les plus avides, ceux qui, par leur audace, avaient, la plus grosse part.
Il y a beaucoup de l'homme chez l'oiseau !
Rien n'était plus curieux, ma foi que ce spectacle gratis donner par M. Bour aux promeneurs. Cela tenait de la magie.

Le « charme » qu'il exerçait s'explique, cependant, par des causes bien naturelles la douceur du vieillard, la tranquillité de ses mouvements, l'habitude de revenir à la même heure et à la même place, et la certitude que tout cela, à la longue, donnait aux oiseaux d'être respectés. Et, par-dessus tout, la facilité avec laquelle s'apprivoise le moineau. Facilité prodigieuse dont les exemples abondent.
Buffon, par exemple, cite celui d'un moineau franc que possédait un soldat. Le volatile le suivait partout. Il le reconnaissait même au milieu de tout le régiment.
M. Gerbe raconte l'histoire d'un autre volatile de la même espèce qui n'avait pu se résoudre à dire complètement adieu à la maison où il avait été élevé. Dès que son maître l'appelait, il accourait, et quand le maître l'oubliait il revenait de lui-même. Il s'installait à table, piquant dans les assiettes, fouillant dans' les plats, et, le repas fini, repartant, laissant quelquefois la trace indécente de son passage, comme ayant l'air de dire : « je suis, ici, toujours chez moi ! »
Tous les moineaux ne peuvent pas être bien élevés.
Un ornithologiste des plus sérieux rapporte ce fait étonnant :

Une jeune fille était morte. Un moineau, qu'elle adorait, la voyant Immobile, resta sur le lit tout le jour, les plumes ébouriffées, la frappant parfois au visage de petits coups de bec, comme pour la réveiller. Quand on l'eut enfermée dans son cercueil, il se mit à voleter furieusement à travers la maison et finit par tomber épuisé.
N'y a-t-il pas quelque chose de réellement touchant dans l'affolement de cette pauvre petite bête, à qui manque tout d'un coup la jeune fille aux caresses de laquelle elle s'était habituée ? Et, d'ailleurs, le résultat même auquel était arrivé M. Bour n'est-il pas la preuve la plus convaincante de cette étonnante facilité d'apprivoisement dont je parlais ? M. Bour, lui, était un « charmeur » consciencieux, loyal, et connaissant toute l'étendue de son devoir.

Le Jardin des Tuileries en a vu un autre lui aussi, fit parler de lui, il y a un an. Le pain qu'il jetait aux moineaux était de première qualité et cuit à point. Et les moineaux venaient de tous les côtés! Leur nombre, cependant, diminuait peu à peu. Un agent de police qui l'observait depuis quelque temps, s'approcha. Le « charmeur » avait un sac sous sa blouse. C'était-là, sans doute, qu'il tenait le pain, réservé aux oiseaux. L'agent intrigué voulu le voir et l'ouvrit. Le sac contenait cinquante-deux moineaux étranglés.
Cet étrange concurrent de M. Bour ne donnait rien pour rien, comme on voit : à chaque miette, un moineau. Le gredin était le charmeur canaille. Il y a aussi le charmeur « fumiste » : une variété qui a son prix.
Un de ces derniers a laissé un nom. Il s'appelait Kretz, et c'est aux environs de la Varenne-Saint-Maur qu'il exerçait. Celui-là dédaignait les oiseaux. Il était « charmeur de poissons ». Ne riez pas. Voici, en deux mots, son histoire réelle, authentique :

Kretz faisait un métier du talent que lui avait donné son imagination il était « professeur de pêche ». Pour que les clients mordissent à l'hameçon, il lui fallait, avant tout, donner une haute idée de sa science, et, bien convaincu que la bêtise humaine est une de ces choses dont on ne peut jamais sonder le fond, il s'était intitulé « charmeur ».
Il partait avec ses élèves; descendait sur le bord de la Marne et jetait tout autour de lui un coup d'œil scrutateur. On le regardait avec admiration. Lui, majestueux, trempait son doigt dans l'eau, et, le portant à sa bouche
— C’est de la carpe qu'il y a ici, disait-il. Amorcez !…
Puis, examinant les lignes, il ajoutait :
— Avec cette amorce-là c'est une carpe de deux kilos qui vous revient !
Et, en attendant, il poussait ses élèves dans une buvette. Et quand on reparaissait, la carpe annoncée frétillait au bout de l'hameçon. Une carpe de deux kilos, comme il l'avait dit !

Pendant que les pêcheurs trinquaient à la santé de Kretz, un compère était passé par là et avait accroché le poisson préparé pour la circonstance. Avec de pareils procédés, Kretz ne pouvait que réussir à se faire une jolie situation… Il devint le professeur de poche de quelques-uns des membres de la famille d'Orléans qui étaient alors à la Varenne. Kretz pouvait se payer une canne d'honneur. C’était le cas.
Mais, un jour, une catastrophe se produisit en jetant un épervier, l'un des princes d'Orléans glissa du bateau et prit un bain forcé. Kretz le retira seulement, en rustre qu'il était, il ajouta ces quelques mots « C'est une belle chose que l'adresse, monseigneur. Je vous avais bien dit qu'un jour vous feriez le plongeon ! »
« Monseigneur », tout ruisselant, vit peut-être là une allusion politique, et Kretz fut remercié d'emblée.
Ainsi finit la gloire du plus singulier charmeur que l'on ait connu. On ne touche pas toujours impunément aux princes. La réputation de Kretz fondit tout d'un coup.
Lui aussi était tombé à l'eau.

JEAN FROLLO
Pseudonyme de Charles-Auguste Laissant (1841-1920).
Ancien polytechnicien - Docteur es-sciences - Député - Directeur du journal Le Petit Parisien - Mathématicien - Président de la Société mathématique de France.
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Documentaliste. En souvenir de LIMATOM.

**paralcesse** · Sam Aoû 02, 2014 5:56 pm

Court film Lumière, restauré, sur un charmeur d'oiseaux au jardin des Tuileries (1896).
http://collections.forumdesimages.fr/CogniTellUI/faces/details.xhtml?id=VDP13397
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Documentaliste. En souvenir de LIMATOM.

**paralcesse** · Sam Aoû 09, 2014 2:38 pm

Les documents concernant le père Paul, charmeur d'oiseaux, et qui avaient disparu ont été replacé.
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Documentaliste. En souvenir de LIMATOM.

**garrulus** · Dim Aoû 17, 2014 7:04 am

Bonjour Paralcesse Smile

Merci pour ces documents fascinants Very Happy

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